30 janvier 2015

Laos–Luang Namtha

27/01/2015
J'arrive au Laos en stop depuis Kunming en Chine, j'ai avancé à une très bonne vitesse mais j'ai dû dormir à la frontière dans un hôtel miteux. Malgré l’état très avancé d’insalubrité de ma chambre, j’ai passé une assez bonne nuit et pars dès 8h du matin pour continuer en stop jusqu’à la frontière. Je prends un bus de ville et me rends à la sortie de la ville, sur la route principale en direction de Mohan, la ville de la frontière. J’attendrai une quinzaine de minutes avant qu’une petite camionnette s’arrête et l’homme me fait comprendre qu’il peut m’amener à Mohan, ce qui est parfait. La météo n’est pas top et il y a un brouillard très épais, on roulera plus d’une heure quand il s’arrête sur le bas côté et me fait comprendre qu’il habite à côté et que je dois lui donner de l’argent si je veux qu’il m’amène à la frontière. Du coup je me fais débarquer au bord de la route, en pleine montée et en plein brouillard, clairement une des pires situations pour le stop. Les voitures arrivent trop vite et ne me voient qu’au dernier moment, du coup je risque de rester ici très très longtemps.
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Un des pires endroits possibles pour faire du stop

Après 30min d’attente complètement infructueuse, je vois le bus qui va au Laos arriver et je me dis que je n’ai pas vraiment d’autre choix que de le prendre, du coup je l’arrête, paie le plein tarif de 40 yuans même si j’ai déjà fait la moitié du chemin et finis le voyage en bus. DSC01701
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Ce bus est usé jusqu'à la corde mais n'en a pas l'air
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Le problème c’est que le bus est beaucoup plus long, on fera de nombreux arrêts et le passage de la frontière sera aussi très long. A la frontière, aucuns soucis, je peux faire mon visa pour le Laos avec la procédure à l’arrivée et j’ai même droit à un passe droit de la part d’un officiel qui parle anglais. Il prendra mon passeport pour s’en occuper personnellement alors qu’il y a une trentaine de chinois qui attendent, je n’aime pas les passe droit mais je ne vais pas cracher dessus car tout le bus m’attend.
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La frontière du Laos

Pendant que les passagers du bus prennent leur pause déjeuner dans un des restaurants du côté Laos de la frontière, je me rends à l’unique banque pour y faire changer mes yuans chinois en KIP du Laos. Le taux de change est de 1€ = 9510 KIP du coup je me retrouve avec 430 000 kips, soit 42€, j’ai vraiment l’impression d’être riche.
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A peine 40€ !

La route après la frontière sera aussi assez longue, les routes du Laos sont beaucoup plus étroites et sinueuses mais le paysage est vraiment beau. J’arrive à 14h dans Luang Namtha qui est beaucoup plus petite que ce que je pensais. Je suis déposé devant le garage où le bus doit à priori subir une réparation et comme je n’ai pas d’adresse d’auberge, je me lance à cœur perdu dans les rues en gravier à la recherche de wifi. Mais je ne trouve rien et finis par rencontrer deux jeunes étrangers qui me disent qu’il n’y a pas d’auberges ici et que la seule solution est l’hôtel qui ici est appelé guest-house et qu’il y en a une à 50 000K à côté et que ce sera le moins cher pour une personne. Du coup je n’ai pas le choix et paie pour une chambre individuelle avec un lit king size pour 5, 2€ par nuit.
Après avoir passé un peu de temps à chercher plus d’infos sur internet, je vais faire un tour dans la ville. Il fait maintenant vraiment chaud, plus de 25 degrés, pour moi qui viens de Chine, le changement est radical. La ville est vraiment très petite et se résume surtout à une rue principale qui regroupe la majorité des restaurants, hôtels et agences de tourisme. Je suis vraiment très surpris par le nombre d’étrangers, je me doutais qu’en arrivant en Asie du Sud-est ça allait être le cas mais je ne pensais pas autant, pas dans une si petite destination que Luang Namtha. Je croiserai facilement une cinquantaine de touristes étrangers, jeunes ou vieux sans distinction et surtout, énormément de français. Je comprends que le truc à faire dans le coin est de partir en randonnée de deux jours organisée par une agence de voyage. Du coup dans la rue principale, il y a une dizaine d’agences qui proposent plusieurs types de randonnée et chacune affiche sur un grand tableau sur le trottoir le nombre de clients qui ont déjà réservé pour pouvoir s’ajouter dans un groupe et avoir un tarif moins cher. Je ferai un tour vite-fait des agences mais le moins cher que l’on me propose est de 40€/jour ce qui fait très cher pour moi.
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Des dizaines d'agences indiquent chaque jour les tours disponibles

Du coup, je continue de marcher sur l’extérieur de la ville pour aller voir le nouveau temple et avoir une vue de la ville et de la plaine. La ville n’est pas grande mais coupée en deux parties, la vieille et l’ancienne Namtha et l’ensemble se trouve dans une immense plaine entourée de basse montagne, un beau paysage. Dans les rues qui ne sont pas goudronnées, les maisons sont de tous styles, certaines sont en bois et bambou montées sur pilotis, d’autres sont en dur, crépies et souvent très colorées.
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La Beer Lao, LA bière du Laos et une des moins mauvaises bières de base que j'ai pu go

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En rentrant à l’hôtel, je croise des jeunes français qui reviennent de randonnée et du coup j’irai manger et passer la soirée avec eux, cela faisait facilement deux mois que je n’avais pas rencontré de français, ça fait du bien aussi.
L’ambiance à Namtha est vraiment surprenante pour moi, il y a énormément de touristes et beaucoup de français. Les voyageurs que je rencontre ici ont tous les profils mais il y a évidement surtout des routards. A la différence que beaucoup ne voyagent que pour un mois ou deux en Asie du sud-est et du coup ce n’est pas toujours l’ambiance des grands voyageurs mais parfois celle des jeunes venus s’amuser.

28/01/15
J’ai décidé de prendre mon temps pour visiter Luang Namtha et sa région et donc de ne pas me ruer directement sur les randonnées organisées mais de commencer par découvrir les alentours de la ville. Pour cela, je me lève tôt, c’est-à-dire 8 heures en mode vacances au soleil J et vais louer un vélo pour la journée. Ici, un VTT en pas trop mauvais état de coûte que 15.000Kip pour une journée. Je suis la carte fournie et m’élance vers le nord de la ville. J’ai bien l’intention de ne pas me flinguer les genoux, du coup je pédale très doucement et mets le pied à terre à la moindre montée.
Je sortirai très vite de la route principale pour m’enfoncer sur les routes en terre qui traversent les villages les uns à la suite des autres. Les décors sont vraiment beaux, les maisons traditionnelles en bois et sur pilotis s’enchainent, je dois éviter les poules ou les petits cochons noirs qui traversent la route. En arrivant vers les coups de midi, je peux voir tous les villageois qui prennent leur déjeuner devant leur maison, le plus souvent regroupés en petits groupes de 5-6 personnes autour d’un feu de bois. Les gens sont surpris de me voir mais sans plus, il faut dire que ces villages sont à côté de Luang Namtha et qu’ils doivent voir passer les touristes assez régulièrement. Cela n’empêche pas une belle atmosphère où les enfants me sourient et me disent Sabaidee (bonjour en laotien) quand je passe. Je ferai une première étape vers une chute d’eau à 7km de la ville, normalement l’endroit est payant (10.000K) mais aujourd’hui, personne n’est là, du coup j’y vais sans payer. La chute n’est vraiment pas impressionnante et même si l’entrée ne coute que 1€, je suis bien content de ne pas avoir eu à payer, l’argent servira plutôt à manger le soir.
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Les mariages se font toujours au milieu de la rue, sous un chapiteau et surtout avec une grosse sono et de la musique la plus forte possible en permanence, je me demande encore comment les gens font pour se par
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Fabrication de papier de bambou dans la rivière
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Je reprends la route principale qui passe au milieu des champs de riz, là le paysage est aussi très beau, les champs sont sculptées en terrasses mais à plat et il y a des dizaines de petites cabanes sur pilotis réparties dans les champs, principalement pour protéger la paille. J’aperçois aussi deux, trois vaches qui broutent par ci par là, c’est marrant car pour la première fois, je vois de vrais vaches d’Asie, celles qui ont une grosse bosse sur la nuque.
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Les villageois construisent beaucoup de cabanes temporaires dans les champs et les abandonnent s'ils n'en ont plus besoin
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Ces plants servent à confectionner des balais qui seront ensuite vendus en Chine pour la plupart
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A cette période de l'année, beaucoup de gamins travaillent à ramasser les plants pour les balais
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Reste de la présence française, les routes sont balisées avec des bornes kilométriques et indiquent les distances des prochaines villes principales, bien utile pour les voyageurs.

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Le villageois qui m'a invité pour le déjeuner
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Pour le déjeuner : riz collant, pousses de bambou, algues et petits crustacés et bien sûr de l'alcool local
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Il faut aspirer les crustacés mais moi j'aurai eu beaucoup de mal, incompréhensible
Je roulerai ainsi tout le début de journée passant de village en village jusqu’à arriver dans un où en marchant à côté de mon vélo comme je fais dans les villages, je croise un laotien qui me demande en anglais où je vais. On se retrouve à discuter et il m’invite après 5min à prendre le déjeuner avec lui dans sa maison qui est à côté. Je resterai au final plus d’une heure sur sa terrasse, il habite dans ce village depuis toujours et il y a aussi toute sa famille parmi les voisins. Il a une maison en dur qu’il a construit lui-même au bord de la rivière. C’est marrant car tout le temps que je serai là, il y aura beaucoup de gens qui passeront, ses neveux, nièces, cousins, … qui passent juste pour quelques minutes. A chaque nouvelle personne est proposé un bol de jus de noodles dans lequel est rajouté sel, sodium, sucre et mélange épicé. J’y aurai droit moi aussi et je dois dire que ça passe sans en être fan, surtout que j’ai demandé à n’avoir qu’une toute petite cuillère d’épices, quand les autres en prennent deux mais pour moi ce sera déjà trop épicé. On mangera aussi typiquement laotien, assis sur un tout petit tabouret autour d’une petite table basse ronde à moins de 50cm du sol. Au menu, du riz très collant qui est conservé froid dans une petite jarre en osier, ici il est tellement collant qu’ils en font des boules dans leur main mais c’est marrant car il ne colle pas aux mains. Avec le riz, il y a des petits coquillages remplis de graisse et cuits dans un bouillon épicé, pour les manger, il faut aspirer très fort mais je n’ai pas compris pourquoi, pour moi ça ne sortait pas du tout de la coquille. Il y avait aussi des petites herbes fraiches que l’on mange avec un petit mélange d’épices. Enfin, aussi des pousses de bambou fraiches, dont je ne le savais pas mais il faut manger que le bas du pied, ça n’a pas beaucoup de gout mais c’est très frais et avec le riz, m’aide à faire passer les épices. En plus de tout ça, je ne pourrai pas échapper au Whisky Laos qui n’est rien d’autre qu’un alcool fort et dont je serai fortement invité à boire 3 verres à shooter. Il me posera beaucoup de questions, sera étonné que je ne sois pas marié et sans enfant à 24 ans et on discutera un moment des différences entre France et Laos.
A la fin du repas, il me proposera de revenir le soir pour me joindre à leur repas car il a des amis qui sont venus et qu’il n’a pas vus depuis longtemps. Du coup je pars avec mon vélo pour continuer de me balader dans les villages mais il fait maintenant très chaud et avec le soleil tapant et les 3 verres d’alcool, j’ai très vite mal à la tête et préfère aller me mettre à l’ombre et faire une longue sieste allongé par terre, protégé du soleil par les bambous. A 17h, je retourne chez le laotien et on ira voir son frère qui tient la toute petite épicerie du village avant d’aller dans la famille de son ami où on restera pour le diner. C’est vraiment une chance pour moi de participer à ce diner car c’est un vrai diner de famille car ils ne se sont pas vus depuis longtemps, j’assisterai à la préparation du diner et on se mettre à table. Ici, dans la maison familiale sur pilotin construite il y a 18ans, la cuisine est sur le balcon et dedans il n’y a qu’une seule très grande pièce séparée en deux par un long rideau qui séparent les lits de l’espace commun. La cuisson se fait sur un feu de bois directement sur le balcon, les familles ont toutes un support en terre cuite qui recueille le foyer au centre et sur lequel une énorme casserole est posée, du coup il y a beaucoup de fumée qui noircit le toit des balcons ou terrasses. Deux petites tables basses seront installées et on prendra chacun place autour, assis sur un petit coussin à même le sol. Je prends la place que l’on m’a désigné et remarquerai qu’il y a une table pour les hommes et une pour les femmes. Au menu, du riz collant bien sur, mais aussi une soupe de noodles et de poisson coupé en très gros morceaux et je vous laisse deviner qui aura droit à la tête du poisson qu’il faut manger avec les mains et les baguettes tout en essayant de ne pas avaler les dizaines d’arrêtes ou d’écailles qui vont avec. La soupe est plutôt épicée, du coup je me rabats beaucoup sur le riz et les feuilles de salades fraiches que l’on mange avec de la viande crue en tartare mais qui est aussi épicée. A table, pas d’eau mais bien évidement, du whisky Laos dont je serai encore invité à boire plus de 5 verres malgré mes demandes répétées de ne pas trop en avoir mais comment dire non quand tout le monde en bois et que chacun lève son verre en disant « nioum nioum », le « santé » laotien, pour faire passer le goût, je pourrai aussi me rabattre sur la beer Lao, la bière locale. image
La fabrique de glaçons du village, les gens s'y rendent très souvent 
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Le frère de mon hôte qui prépare des noodles (de la pâte de riz)
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La cuisine est toujours située à l'étage sur le balcon couvert
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la machette est indispensable à tout moment de la journée

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La seule pièce de la maison est séparée en deux par des draps, avec à gauche la partie repas et TV et à droite les matelas les uns à côté des autres et sous moustiquaire
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L'alcool de riz local, quand y'en a plus, y'en a encore !
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Les tables sont toujours basses et circulaires, chacun se serre dans son bol depuis le plat central
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Les hommes et les femmes ne mangent pas à la même table
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Malgré tout l’intérêt d’un tel diner, je suis obligé de quitter mes hôtes à 19 heures car je dois rendre le vélo avant 20h et il fait maintenant nuit et je suis très loin de la ville sans connaitre la route pour le retour.
Je devrai donc rouler sans lumière, éclairé par la pleine lune sur une dizaine de kilomètre en essayant d’éviter les nids de poules et cailloux de la route, le tout en essayant de digérer le repas très épicé et les nombreux verres d’alcool. J’arriverai dix minutes avant la fermeture du loueur, complètement crevé et bien content d’aller me poser dans ma chambre. Mais j’ai vraiment l’estomac tout retourné et je me dis qu’il me faut un truc doux et sucré pour faire passer tout ça, du coup direction le marché de nuit en face de l’hôtel où je pourrai manger une gaufre européenne pour 5.000K et qui me fera du bien.
Après une telle journée, je tombe de sommeil avant 22h et passerai pourtant une super nuit dans mon immense lit.
29/01
Je me réveille à 7h et suis bien content de ne pas avoir la gueule de bois ni de soucis intestinaux, ce qui n’était pas assuré après le diner de la veille. Pour autant, je choisis de ne pas trop en faire aujourd’hui et passerai donc la matinée dans un restaurant spécialisé dans la nourriture occidentale où je commanderai une omelette avec du pain décongelé et beurre/confiture, le tout pour seulement 16.000K (1,7€). J’en profiterai pour écrire ces lignes et essayer de mettre mes photos sur internet mais la connexion est tellement lente ici que je ne pourrai en mettre qu’une vingtaine en deux heures, il faut pourtant que je sauvegarde toutes mes photos de la Chine, j’essaierai un autre endroit plus tard.
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Ces petits panneaux servent à priori à empêcher les intrus de rentrer dans une propritété
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Restes de salades au bord de al rivière
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Les potagers sont placés directement sur les berges de la rivière dont le niveau semble régulier
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Une motopompe associée à des bambous sert à l'irrigation du potager plus haut
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Les ponts en bambous sont très résistants et personne n'a peur de passer dessus
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Des nasses pour attraper les rongeurs
Dans l’après-midi, j’irai faire un nouveau tour de vélo dans les villages autour de Namtha, difficile de ne pas apprécier de telles ballades, les champs et villages sont magnifiques, pleins de couleur et de vie.
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Un villageois partant se laver dans la rivière
C’est intéressant de voir le rythme de vie dans les villages, l’ambiance me rappelle vraiment celle d’un grand camping, les gens mangent dehors, on croise de temps en temps ceux qui vont prendre leur douche dans la rivière portant juste une serviette. Dans les rues, difficile de ne pas dire Sabaidee à tous les enfants que l’on croise, on serait même tenté de le dire aux poules, cochons et autres canards qui traversent la route sans se soucier. L’ambiance est également un peu particulière en cette semaine car c’est les vacances et que du coup beaucoup de familles se retrouvent depuis longtemps et il y a aussi plusieurs mariages qui sont célébrés sous des chapiteaux installés au milieu de la rue et ce tous les jours de la semaine.
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la rivière est le lieu pour tout laver, aussi bien les vêtement que le corps
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Les familles se lavent souvent en famille dans l'après-midi. Les femmes se cachent un peu avec de grands tissus
imageimagePour la soirée, je la passerai avec des touristes français rencontrés dans ma guesthouse avec autour d’une bière Lao et de riz frit au marché de nuit.
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Le marché de nuit de luang Namtha

30/01/2015
J’ai choisi de ne pas faire de randonnée à Namtha mais plutôt de profiter de cette petite ville une journée de plus et de prendre un bus le lendemain pour Phôngsali au Nord-est. Du coup, pour éviter la commission des agences sur la réservation des billets de bus, je me dis que je vais aller acheter directement mon billet à la gare routière. Le truc c’est qu’elle est dans l’autre partie de la ville, je loue donc un vélo et en profite pour aller au marché aux légumes qui est aussi dans cette partie de la ville. Sur la route, je m’arrête retirer de l’argent mais tous les distributeurs chargent 2€ de frais par retrait, du coup je décide de retirer 100€ pour avoir du cash pour une semaine, ce qui fait que je récupère 1 million de Kip au distributeur. Oui madame, oui monsieur, 1 million ! Ce qui fait de moi un millionnaire régulier en kips laotiens.
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Tuk Tuk pour aller à la gare routière
Quand j’arrive à la gare routière, il est 9h30 et à priori l’heure de la pause casse-croute car je devrai attendre plus de 30min avant que quelqu’un revienne aux guichets, vraiment pas stressés les laotiens. Il y aura quand même une personne qui pourra me dire que le bus direct pour Phôngsali passe par la Chine et que donc je dois prendre un bus pour Oudomxay puis un pour Phongsaly. Une fois revenu, le type me dit qu’il n’est pas possible d’acheter un billet pour le lendemain et que je dois revenir avant le départ le lendemain. Dans ces moments là, il ne sert à rien de s’énerver, c’est comme ça et il faut l’accepter, j’ai perdu une matinée pour rien. En rentrant à l’hôtel, je passe devant une agence qui propose le billet de bus pour Oudomxay à 60.000K, incluant le minibus jusqu’à la gare routière, je choisirai cette option qui me coutera au final moins d’un euros en plus.
L’après-midi, je ne ferai rien de spécial à part trier et essayer d’envoyer mes photos sur internet et préparer mon sac.
 
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