21 novembre 2014

Ile de Shikoku, sur la route des tunnels en direction des plaines agricoles

18/11/2014
Apres 3 jours à Hiroshima, je décide d'aller faire un tour sur l’île de Shikoku au sud-est et qui est la 4e ile (la plus petite) de l'archipel japonais.
Au départ, je voulais ne faire que de l'auto-stop au Japon pour économiser les transports qui sont très chers et ainsi favoriser la nourriture et les restaurants. Mais pour aller a Matsuyama qui est la plus grosse ville de Shikoku par la route, il faut faire un énorme détour pour aller chercher les ponts et en stop cela aurait été très dur avec probablement beaucoup de changements de voitures. En plus sortir de Hiroshima pour aller au nord est presque impossible en stop.
A l'interieur du ferry, direction l'ile de Shikoku

Du coup, il ne me reste que la solution du ferry qui relie directement les deux villes en 2h30 mais qui coûte quand même 3600Y (25E). Je dois d'abord faire une demi-heure de tram puis je prends enfin le bateau qui fait le départ une dizaine de fois par jour. Le bateau est très gros mais on n'est une dizaine de passager. Je pourrai donc profiter de la très belle vue sur les nombreuses petites îles tout autour et les bateaux de pêche.
Bateaux de pecheurs entre les iles autour de Shikoku
A l'arrivée, je dois prendre un train pour aller dans le centre car le port n'est pas à côte, ces trains sont un peu plus chers que les tramways mais sont typique de cette région et desservent bien les quartiers en périphérie de la ville. Il est déjà 16h quand j'arrive dans le centre et à l'auberge “Guets House Matsuyama” ou je pourrai négocier un lit dans un dortoir de 2 avec un voyageur allemand pour que ce soit moins cher pour chacun mais quand même a 2000Y (14E) par personne.

Je comptais visiter le château dès ce soir pour pouvoir repartir tôt le lendemain mais le château est ferme à 16h30 du coup ce sera soirée a l'auberge.
Matsuyama a garde un train historique et il roule tous les jours
Le chateau de Matsuyama

19/11
Pas facile d’enchaîner les nuits de 5h, surtout que ce matin, je dois me lever avant 7h pour aller visiter les sites à voir dans Matsuyama et ne pas attaquer l'auto-stop pour Takamatsu trop tard.
Ancienne horlge dans le centre-ville

Dans le centre de Matsuyama se trouve un des plus anciens bains du Japon, il est très répute car le bâtiment est d'époque et tout en bois dans le plus pur style japonais, très beau. L'intérieur est joli aussi, de par les photos que j'ai vu car je n'avais pas le temps de m'y arrêter.
Je file ensuite en haut de la colline du château, ça grimpe un peu mais pas longtemps, pas suffisamment pour justifier de prendre le télésiège.
Matsuyama vue depuis la colline du chateau
La cour exterieure du chateau
Le château date de 1600 et est vraiment très beau, c'est la première fois que je vois un château japonais, cela change beaucoup des châteaux européens. C'est un vrai château fort dont le système de défense est très élaboré avec des murailles en zig-zig et plusieurs portes très fortifiées. L'intérieur de la tour principale à trois étages est aussi très beau, tout en bois, l'exposition à l'intérieur permet de bien comprendre l'histoire du château et de la vie de l'époque. 
A l'interieur de la plus haute tour du chateau
Armure du seigneur feodal du chateau
La cour interieure du chateau
Une très belle visite que je ne regrette vraiment pas. Il est maintenant midi et je dois reprendre la route pour ma prochaine destination.

Mon auberge m'indiquera une station de bus pas loin ou j'aurai la chance de tomber sur un très gentil employé qui même sans parler anglais comprendra que je veux rejoindre l'autoroute et m'indiquera quel bus prendre et dira au chauffeur ou je dois m'arrêter. Il me fera même une feuille avec Takamatsu écris en gros caractères japonais dessus. Le chauffeur a lui aussi été très gentil, il est carrément descendu du bus pour me montrer ou était l'entrée de l'autoroute.
Dans les bus, on entre par la porte arriere en prenant un ticket avec un numero. Lorsqu'on descend, on paye le montant affiche a l'ecran en dessous de son numero
Entree d'autoroute ou je ferai du stop
Avec un départ d'auto-stop comme ça, je ne pouvais que me réjouir. Je ne devrai attendre qu'une quinzaine de minutes avant qu'une petite camionnette s'arrête et me propose de m'amener jusqu'à Takamatsu. Le chauffeur ne parlait pas beaucoup anglais mais il sera très gentil, au point de me déposer directement devant le jardin en plein centre-ville.
Sur l'autoroute, on trouve regulierement des rappels des distances de securite directement sur la chaussee, une excellente idee bien plus parlante que de juste dire de garder 150m.
Les chantiers sont toujours tres bien signales, souvent avec un homme agitant un drapeau et souvent, aussi par un automate en forme d'homme qui bouge les bras automatiquement
Les directions ont beau etre marquees en anglais aussi, pas toujours facile de les comprendre, surtout avec la conduite a gauche en plus.

J'arrive donc à 15h30 et visite directement le grand jardin, sacs sur le dos. C'est un très bel endroit avec beaucoup d'arbres et bassins japonais, j'y passerai plus d'une heure. Je me rends ensuite à l'auberge qui est à 30min de marche et après une grosse journée de marche, je suis bien content de pouvoir me poser un peu.
Dans tous les parcs ou il y a un bassin avec des carpes Koi, ces dernieres savent ou rester pour avoir a manger par les visiteurs, cela donne une image assez marrante.
Dans le parc de Takamatsu
Les jardins japonais des maisons sont vraiment tres jolis et penses dans le moindre detail. Ici, on ne ramasse pas les epines des arbres, on les arrange de la plus belle maniere avec les gravillons, j'adore.

20/11
Dès le matin, je prends le train pour Kurashiki (1000Y, 1h30 avec changement a Taz).
En dehors de Takamatsuau petit matin
Takamatsu fourni 80% des Bonsai de tout le Japon

Apres avoir passé le très beau et très long pont qui sépare l’île principale du Japon de l’île de Shikoku, j'arrive dans la campagne et dans la petite ville de Kurashiki qui fait partie de la banlieue d’Okayama. Heureusement que j'avais de bonnes indications pour trouver l'auberge car sans le nom des rues dans une telle petite ville avec plein de ruelles, ce n'aurait pas été facile.
Arrive à l'auberge à 11h30, je veux partir directement visiter le quartier historique mais l'auberge est située entre Kurashiki et Okayama et du coup il faut prendre le train. La responsable de l'auberge me propose de leur louer un vélo pour 500Y (3,5E), ce qui me revient  moins cher que le train et ne prends pas beaucoup plus de temps.
Les ruelles typiques de Kurashiki, avec leurs cannaux et ici, un local a poubelles.
Dans les rizieres
Machine a ramasser le riz

Me voilà donc à bicyclette sur les petites routes, entre rizières et canaux d'irrigation. Je mettrai environ 35min pour arriver dans le centre (normalement c'est moins mais j'ai flâne :)). Le principal intérêt de Kurashiki est son quartier historique qui comprend sur plusieurs ruelles reparties autour d'un canal navigable, des maisons datant de plusieurs siècles et parfaitement rénovées pour recréer l'ambiance des rues de l'époque, les boutiques de souvenir remplaçant les échoppes d'antan.
Le canal central de Kurashiki
La vieille rue de Kurashiki

La visite n'est pas très longue mais intéressante. Je serai vraiment content de pouvoir y ajouter un gros détour pour rentrer et profiter du calme et du paysage de la plaine avec toutes ces rizières et ces canaux, vraiment très agréable.
Rentre en fin d'après-midi, je commence à accuser le coup du vélo et des longues heures debout pour le stop et la marche. Du coup, je fais une sieste sur mon lit pour l'occasion qui et dans le style japonais. L'auberge est une maison traditionnelle japonaise avec ses pièces carrées et séparées par des cloisons coulissantes en papier. Au sol, comme toujours, des tatamis tresses sur lesquels sont disposés des petits coussins dans les pièces à vivre et des matelas futon dans les chambres. Ce n’est pas désagréable du tout et je commence à m'y habituer. 
Ma chambre dans l'auberge, on peut mettre 3 matelas futon sur les tatamis.
Le seul truc embêtant pour moi est la hauteur du plafond et des portes, je suis obligé de me baisser des que je me déplace dans la maison, je me suis déjà bien cogne la tête hier, maintenant j'ai le réflexe. Je suis quand même impressionne de cette hauteur sous plafond, les japonais d'aujourd'hui ne sont pas très grands mais ils devaient l'être encore moins avant.

21/11

Direction Osaka en auto-stop, 250km, je me lance des 7h30 du matin pour être sur d'arriver au moins dans l'après-midi. Comme souvent, il n'y a pas d'aire d'autoroute suffisamment proche pour que je m'y rende à pied et du coup, je suis obligé de me mettre à l'entrée de la bretelle d'accès à l'autoroute. J'y resterai plus d'1h30 sans que personne ne daigne ne serait-ce que ralentir, sauf un jeune  qui même s'il n'allait pas vraiment dans ma direction a accepté de me déposer a la prochaine aire d'autoroute. Je dois avouer qu'il m'a quand même bien aide car une fois sur l'aire d'autoroute, j'ai pu me placer à la sortie du parking ou les gens vont moins vite et me voient de plus loin. Ici, je n'attendrai qu’à peine 5min avant qu'un routier accepte de m'amener jusqu'à Osaka.
Maison typique des nouveaux quartiers de style lotissement dans les villes autour d'Osaka.
Le trajet sera plus long car il devait décharger chez un client sur la route et du coup j'arriverai à Osaka à 14h30. Je suis largement dans les temps car mon hôte m'a donné rdv à 18h.

Pour voir la suite du voyage a Osaka, cliquez   ICI

Toutes mes photos et vidéos de l’île de Shikoku, cliquez    ICI

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