22 septembre 2014

Séjour dans une famille d'éleveurs de yaks dans les steppes mongoles

19/09/2014
Le matin, je me leve a 6h15 pour prendre mon petit dej et ensuite me rendre a la gare routiere. Sur de moi pour y etre alle deux fois deja, je me dis qu’une heure d’avance sera bon mais apres plus de 25min passees a attendre un bus pour y aller depuis le centre, je commence a m’inquieter. Au moment ou je me dis que je ferais mieux d’arreter une voiture, un bus arrive et tout le monde monte dedans ; je n’ai aucune idee s’il va a la station de bus mais ca vaut le coup d’essayer. Malheureusement, a mi-chemin, il tourne a gauche et c’est la que je demande aux passagers quand est le prochain arret. Une dame me repond en anglais qu’ils vont a l’aeroport mais elle demandera au chauffeur de me deposer pour que je puisse arreter une voiture et retourner dans la bonne direction. Je traverse la route et apres seulement 2min, une voiture s’arrete et m’amene au dragon center, le probleme est que le mec est un taxi non officiel qui demande 1000T par km et je n’ai que 2000T sur moi au lieu des 4000 demandes. Heureusement apres mon petit numero du touriste perdu, il accepte les 2000T et je peux monter dans le bus qui partira a 8h comme prevu.
Dans les bus, il y a de la decoration de partout et les sieges sont recouverts d'un tapis style porte d'entree que je trouve totalement inconfortable apres quelques heures mais ca aide a proteger les sieges et leur duree de vie.
Le bus est completement plein mais par chance, la place qui m’est reservee est cote fenetre. Le trajet ne sera pas specialement silencieux, si les enfants a bord ne seront pas trop bruyant, on aura quand meme droit a des dvd de spectacles humoristiques et de musique mongole pendant des heures dont le son plutot fort ne m’empechera pourtant pas de dormir par intermitence.
Selon la duree du trajet, il y a un ou plusieurs arrets dans les mini villages que l'on croise de temps en temps avec plusieurs restaurants et souvent une station essence.
Encore une fois, je profiterai des paysages magnifiques qu’offre la Mongolie, les steppes varient tout du long, tantot verte d’herbe rase, tantot parsemees de petits bosquets sur un sol plus sec. Il est toujours amusant de voir les troupeaux errer au milieu de la route et de ne bouger que lorsque le chauffeur klaxonne, c’est pareil pour tous, aussi bien chevaux, vaches ou chevres.
Pause pipi au milieu des steppes. Les toilettes ? n'importe ou a plus de 5m du bus autant pour les femmes que les hommes.
Depuis le bus, j’aurai aussi l’occasion d’apercevoir des renards et de petites souris du desert qui se refugient dans leurs terriers par peur du bus ou des aigles qui volent regulierement au dessus.
Arrive dans la region (Aimag) de Bayankhongor, le paysage se modifient un peu et les collines de la steppe se transforment en petites montages rocheuses, tres belles a observer avec le coucher de soleil. Durant tout le trajet, il est regulire d’apercevoir des points blancs dans la steppe, autant de yourtes qui la nuit tombant rajoutent un petit nuage de fumee depuis leurs cheminees et parfois un faible point de lumiere de par leur unique ampoule.
Impossible pour un etranger de trouver son chemin dans l'immensite des steppes sans routes.
On arrivera a Bayankhongor a 20h30 mais je devais envoyer un message a Odgo avant pour la prevenir d’ou etait le bus. Mon telephone n’ayant pas de reseau en mongolie, je demande a une personne dans le bus mais a chaque fois, personne n’a de reseau dans les steppes. Au final, la dame m’aura attendu plus d’une heure a l’arret de bus, je me sentais vraiment mal.
Les quartiers d'habitation de Bayanhongor : des yourtes de partout, separees par des cloisons en bois. C'est la meme configuration dans chaque ville ou petit village de Mongolie.
Eclaires par l’unique ampoule, on passera a table, pour manger du riz avec petits legumes et petis morceuax de mouton bouillis, ce sera l’occasion pour moi de gouter a la boisson de Mongolie, du the servi avec du lait fermente, rien que de lecrire, j’en ai le gout dans la bouche. Je dois avouer que je ne suis pas fan du tout mais il n’y a que ca a boire donc je ne fais pas le delicat. Surtout que je couve un petit rhume depuis la ballade en moto et une boisson chaude ne me ferait pas de mal. L’anecdote du soir sera qu’a un moment, le fils me demande si je veux aller aux toilettes en me mimant l’action et en fait il faut que j’y aille avec lui car les toilettes sont dehors et si je mets un pieds dehors seul, le chien m’attaque directement. Je dois donc aller dans les toilettes dehors accompagne, et en plus, pas facile de trouver les deux planches au dessus du trou des toilettes dans le noir.
Personne ne parlant anglais, la communication est tres difficile mais le fils sortira d’un placard un petit dictionnaire Mongol/Anglais qui nous permettra de se comprendre un petit peu en montrant les phrases avec les doigts. Ils me montreront ensuite des photos de la famille qui comprend les parents, trois fils et une fille. Je leur montrerait mes quelques photos de ma famille et de France avant de leur montrer sur une carte du monde mon voyage, ils en sont vraiment etonne et je realise bien qu’ils ont du mal a comprendre comment je peux faire un tel voyage.
La rue principale de Bayanhongor. Les capitales de region ne sont pas tres grandes et n'ont vraiment pas les moyens de la capitale.
Je suis donc accueilli par la mere de la famille, apres avoir recupere mon sac, on marchera sur 5km pour rejoindre la yourte familiale a la sortie de la ville, l’occasion de decouvrir bayankhongor de nuit et son boulevard principal.
Les quatiers d'habitation de Bayanhongor.
On arrivera dans la yourte qui est sur un terrain partage avec un voisin et ou je ne peux pas entrer seul sans me faire manger par le chien particulierement dresse pour defendre son territoire.
Je passe difficilement la petite porte de la yourte avec mon gros sac mais y suis directement accueilli par une agreable chaleur sortant du poele central.

La youte est vraiment bien amenagee, tous les murs sont recouverts de tapis pour isoler du froid, et tout autour, des meubles en bois avec deux lits sur les cotes. A l’oppose de la porte, se trouve une television que tout le monde regarde. Cen’est pas la premiere fois que je rentre dasn une yourte masi avant c’etait des yourtes commeciale, ici, elle est amenagee pour y habiter.
On ira se coucher a 22h30, le fils me laissera le lit pour dormir sur des tapis par terre et malgre que j’insitste pour echanger, il ne voudra pas que son invite dorme par terre. La maman et la petite filles dorment dans le deuxieme lit oppose. Il fait encore bien chaud dans la yourte mais la grosse couverture sera appreciable. Je m'endormirai tres vite, il faut dire que j’etais bien fatigue.
La region de Bayanhongor est celebre pour y avoir decouvert beaucoup d'ossements de dinausores.
20/09
Le matin est un peu frais dans la yourte, mais la maman qui se leve tot allume le poele a charbon et rapidement cela se rechauffe. Je resterai au lit jusqu’a 9h alors qu’elle sortira en me disant de rester coucher. J’en profiterai pour ecrire ces quelques lignes et trier mes photos en essayant de ne pas reveiller le fils qui dort encore.
A midi, le fils se reveille en sursaut et se precipite en dehors de la yourte a moitie habille, moi bien sur je ne comprends rien et en plus il m’a fait peur. En fait il etait parti ouvrir la porte a une dame qui arrive avec son fils, je ne comprends pas qui c’est mais on passe au petit dejeuner avec croissants en sachet et cafe soluble. Puis sans que je ne comprenne rien, la dame me fait signe qu’elle part et que je dois prendre mes affaires pour aller avec elle, je suis completement perdu, moi qui croyais que j’allais rester plusieurs jours ici, me voila reparti pour un endroit dont je n’ai aucune idee et avec une personne dont je ne sais pas qui c’est.

On se rendra de l’autre cote de Bayankhongor et la on rejoint un homme qui pour mon plus grand bonheur parle anglais. Je discute donc avec Sansa qui traduit pour moi avec la dame. Je comprends enfin que cette dame est la femme de la famille ou je dois me rendre dans la campagne et en fait elle est tres etonnee et ne comprend pas pourquoi je veux aller la bas, elle me dit que les gens la bas ne voient pas de touristes et ne ne comprennent pas pourquoi un francais veut y rester quelques jours. Mais en lui expliquant mes motivations, elle comprendra un peu mieux et je resterai dans le chantier ou travaille Sansa pour quelques heures avant de prendre une voiture direction la yourte dans la campagne.
La surprise viendra sur les coups de 13h quand la dame m'annonce qu'il n'y a pas de voiture allant dans la campagne ce week-end et que du coup, ils vont demander a un de leurs amis de m'y amener pour 50 000T (25E !) ca fait vraiment cher mais je n'ai pas trop le choix, je ne vais pas refuser maintenant que je suis la et puis a priori au retour je ne devrais payer que 10 000T.
Au final, je partirai enfin dans l'apres-midi pour arriver tard dans la soiree.
A mi-chemin, on fera une pause bien meritee au bord d'une riviere
Les sources d'eau chaudes de Bayanhongor sont celebres et un centre thermal y a ete installe.
Les eaux sortent a minimum 70 degres et une odeur de souffre s'en degage
22/09
Ce lundi, premier jour de la semaine est aussi mon premier jour de travail avec les eleveurs de yaks. Je suis arrive la veille au soir depuis Bayanhongor apres 4 heures de voiture sur les pistes. 
La configuration des yourtes est presque toujours la meme. Le poele au centre, des lits de chaque cote et au fond, soit un lit, soit un meuble. Sur le sol, on retrouve selon les moyens des familles, de la carpette, des tapis ou rien et directement de l'herbe. Les murs sont recouverts de tapis pour isoler du froid.
Cette nuit, j’ai eu tres froid, je dormais sur un petit tapis sur le sol comme le fils et malgre mon drap en soie, le sac de couchage et un gros manteau mongole par dessus, il doit bien faire zero degres dans la yourte et j’ai vraiment eu tres froid.
Le petit-dejeuner ! Pain et creme solide, lait au the.
Le matin, on se leve avec le soleil, vers 7h et on prend directement la direction du troupeau pour la traite. A cette heure-ci, il gele encore mais j’ai bien moins froid a bouger dehors qu’a dormir dedans.
Les veaux sont attaches pour la nuit et pour faciliter la traite.
Pour la traite, le pere et le fils traient directement au seau et au tabouret. L’oncle et moi nous chargeons de rassembler les betes et de liberer chacun leur tour les veaux attaches pour la nuit afin qu’ils tirent le premier lait avant la traite et ensuite pour les laisser taiter.



Cela demande toute la connaissance de l’oncle qui sait exactement quel veau va avec quelle mere ( il y a une vingtaine de veaux). Les veaux sont attaches a une corde fixee au sol par deux pieux et espaces d’un petit metre les uns des autres. Une fois que j’aurai fini de ramener les yaks partis sur la colline et dans la vallee, je pourrai aider l’oncle avec les veaux.
Les roles sont bien repartis : le pere et le fils traient et l'oncle s'occupe d'amener les veaux et leur mere.
Il montre un vrai plaisir a s’occuper des betes, les caresse toutes, ayant quand meme sa preference pour le dernier ne d’a peine 15 jours et pour le taureau. La traite dure environ 1h30, les vaches et ont les pattes de devant liees pendant que les veaux taitent.
Une fois touts les vaches traites, on passe a l’ecremage du lait avec une machine a manivelle. Cela prend a peine 20min pour 50l de lait. Pendant que je tournais la manivelle, l’oncle s’est occupe de faire partir le troupeau sur les collines de l’autre cote de la riviere, qu’ils aient du paturage frais de partout.
Directement apres la traite, le lait est ecreme a la main.

Le lait ecreme est bouilli directement apres la traite
Ensuite, vient la tache la moins interessante mais primordiale de ramasser les bouses de yaks pour les faire secher. C’est extremement important car en Mongolie, il n’y a pas de forets et les bouses sechees sont le seul combustible pour le poele dans la yourte. Pour les ramasser, ce n’est pas si complique : deux petites palettes en bois et une grande gamelle suffisent. Le sol encre gele les fait durcir en bloc et du coup elles se detachent tres facilement. Pour le sechage, il existe deux technique. La premiere consiste a ramasser les blocs de bouse seche et en faire un tas dehors. La seconde permet de ramasser les bouses fraiches en les prenant sur une palette et en les jetant sur le sol pour les etaler et les laisser secher.
Les bouses de vache sont stockees pour pouvoir allimenter le feu tout l'hiver.
Une fois toutes les taches accomplies, on file se laver les mains dans la riviere encore a moitie gelee et dont la glace sert de savon puis a 10h, c’est l’heure du petit-dejeuner.
Le matin, la riviere est encore gelee, la glace sert de savon pour se frotter les mains.
On mangera le restant des pates au mouton de la veille avec des galettes de creme sechee accompagnees sur une tranche de pain. Le dessert, de la creme epaisse sur des biscuits secs que j’ai amene en cadeau et qu’ils adorent.
Le diner : pates et mouton bouillis et en dessert, du yaourt de yak, a bien sucrer.
Tous les repas comprennent une enorme quantite de lait sous toutes ses formes. Meme l’unique boisson est du lait, parfois accompagne de the avec un gout sale. Heureusement que j’ai amene de l’eau pour me deshydrater de temps en temps. Apres le petit-dej et apres avoir repare l’horloge qui n’indiquait plus l’heure depuis longtemps, le fils fait chauffer la vaisselle a l’eau chade dans la meme grande casserole que pour les pates et qui sert pour tout ce qui doit etre chauffe et le pere y fera ensuite bouillir le lait du jour. Ils en utiliseront une partie dans un tonneau que l’oncle touille a chaque fois qu’il passe devant pour laisser fermenter le lait.
Une partie du lait sera laissee fermente dans un tonneau ou on le remue de temps en temps.
Note: durant les repas qui comprennent toujours un liquide; soit du lait, soit le the qui est bu dans un petit bol, j’ai l’impression que pour le boire de la bonne maniere, il fut l’aspirer en faisant le plus de bruit possible. C’est marrant car c’est le contraire de ce que nous faisons en Europe ou le silence est la politesse de rigeur en buvant.
A la sortie du petit village, la riviere se transforme en dechetterie, 
c'est malheureusement souvent le cas.
Note: Dans la yourte, il y a toujours une odeur ambiante de creme ou des vetements quis servent pour la traite, pas toujours tres agreable mais ca fait partie du charme.
L'adresse de la famille ? La derniere youte au fond de la vallee, 50 km depuis la ville !
Le troupeau se deplace comme bon lui semble de montagne en montagne autour de la vallee.
Apres le petit-dejeuner, l’oncle me demande d’aller avec le fils pour diriger le troupeau sur la colline d’en face pour paturer. 

Je ne m’attendais pas a ce que pendant ce temps la, ils tuent un yak en plein milieu de la steppe, a peine a 200m de la yourte.
Malgre leur poids de pres d'une tonne, les yaks sont d'impressionants grimpeurs !
A notre retour, nous participeront au decoupage et depecage du cuir au petit couteau de cuisine et a coup de cailloux.
Le pauvre yak aura ete depece en plein milieu de la steppe.
Les gestes des hommes aides d’un voisin sont tres precis, il ne faudra pas plus d’une heure pour depecer et decouper entierement l’animal.
La viande est decoupee en grandes pieces et stockee dans la yourte annexe.
Apres tout ce travail de boucherie, la viande est stockee dans la yourte annexe et nous, on va prendre notre dejeuner et ne rien faire de toute l'apres-midi. Regulierement dans la journee, on entend une moot arriver et quelqu’un nous rend visite, jamais pour tres longtemps mais toujours accueilli par un bol de lait comme c’est la tradition en Mongolie.




La television a clairement change les habitudes de ces familles. Aujourd'hui, presque chaque yourte est equipee en panneaux solaires et les longues heures d'attente de l'apres-midi ou de la soiree sont passees en partie devant la television.
Le toit de la yourte est toujours ouvert, 
du coup la nuit on se les gele encore plus mais on peut voir les etoiles.
En fin d'apres-midi, je serai mandate pour aller chercher avec le fils, les yaks qui sont partis dans la vallee de l'autre cote de la montagne. Apres une bonne marche en montee, j'arrive au sonnet et la, la vue est incroyable, on voit des dizaines de montagnes aux environs sur une vue a 360*. On en profitera avec le fils pour se poser et profiter du moment ; lui profitera surtout d'avoir du reseau sur son telephone.
La vue est impressionante, des dizaines de montagnes a perte de vue
La descente des yaks est impressionante, ces betes de pres d'une tonne n'hesitent pas a courir pour descendre au plus vite sans meme qu'on les pousses. Elles se regrouperont toutes le long de la petite riviere, vraiment un spectacle magnifique.
Les yaks vont s'abreuver en redescendant de la montagne
Les yaks descendent de la montagne en courant et forment une belle ligne le long de la riviere.

Rassurez-vous, il est adorable et n'en a strictement rien a faire de m'avoir sur le dos.
On attachera ensuite les veaux pour la nuit, il y a au total une centaine de yaks mais tous n'appartiennent pas a la famille, une trentaine sont ceux de la famille d'a cote dont ce jour la, seule la petite fille qui doit avoir une quinzaine d'annees etait la pour s'occuper des betes et quand j'ai demande pourquoi on ne l'aidait pas a attacher les veaux, on m'a fait comprendre qu'elle devait se debrouiller toute seule. La vie pour les jeunes ne doit pas toujours etre tres drole dans les steppes, si loin de leurs amis.
Chez les voisins, la jeune fille s'occupe toute seule de ramener les veaux et les yaks.
Le soir, le pere me demande si je veux rentrer avec lui a Bayanhongor le lendemain car il y va avec sa voiture. J'essaye de lui expliquer que j'aurais aimer plus qu'a peine deux jours mais il me fait comprendre que lui ne retournera pas en ville avec un moment et qu 'il ne pense pas qu'un voisin ira dans la semaine. 
La mere absente, le pere nous cuisinera surtout des pates et patates et du mouton, bouillis bien sur.
La repartition des nuits est tres hierarchique : 
le pere et l'oncle ont chacun un lit et le fils dort sur le sol.
Je dormirai aussi sur le sol avec mes 4 couches de vetements, mon drap en soie, mon duvet et un epais manteau mongol en guise de couverture.
Du coup, meme si je n'ai pas vraiment le choix, je suis trise de devoir deja quitter la famille apres tout ce temps a attendre pour y arriver, je sais que mon court sejour aura ete tres intense en decouvertes et que il n'y aurait pas eu beaucoup de nouvelles choses a voir, ou alors je l'espere pour ne pas trop etre decu. 
Recette typique de Mongolie : du lait seche et moule a la main
En plus, je ne leur aurait apporte que mon aide et quelques biscuits mais eux qui n'ont pourtant jamais eu de touristes chez eux m'ont tres bien accueilli. Ils m'ont meme donne plusieurs kilos de nourriture, j'ai eu beau leur expliquer que j'etais seul et qvec juste un sac a dos, ils m'ont donne du yaourt, de la creme fraiche et du lait seche. Tellement de nourriture dont le lait seche que je n'aime vraiment pas que du coup, j'en ai donne la plupart a la famille qui tient l'auberge pour qu'au moins quelqu'un en profite car ils se sont donne du mal pour le preparer et la nourriture est extremement importante dans les steppes.
Les cadeaux que m'ont fait la famille pour mon depart : yaourt de yak, lait seche et creme ...
J'aurai eu un peu moins froid cette nuit en mettant plusieurs couches de vetements et on s'est leve a 7h pour faire la traite. On finira vers les 8h et avec le pere, on chargera la voiture pour partir au plus tot. Ils ont une vieille camionette russe, on y chargera toute la viande du yak tue la veille, la peau et du lait. Sur la route, on s'arretera a plusieurs reprises chez les habitants de la vallee pour charger entre autre des peaux de moutons, des boyaux, une machine a coudre, du lait, … tellement de choses et tellement de viande de plusieurs jours qu'apres une heure, l'odeur dans la camionette n'etait vraiment pas des   spacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: justify;">

Petite pause au bord de la riviere, belle occasion de profiter du paysage.
La camionette russe est vraiment le vehicule parfait pour aller au fond des steppes, avec ses 4 roues motrices et aucun systeme electronique, elle demarre meme pendant l'hiver tres froid, tout le monde sait les reparer et en plus elle passe vraiment de partout, meme dans les rivieres quand l'eau rentre par le bas des portieres.
Au milieu de la steppe, une statue au bord du chemin, represente un yak monte par une enfant. Je n;ai pas pu comprendre les explications de mon chauffeur.



Je serai donc de retour a Bayanhongor le 24/09 seulement 48h apres en etre si difficilement parti et je retournerai au centre catholique. Je ne resterai pas longtemps, un bus partait pour Ulan Bator le soir a 18h. Ce sera de loin le pire voyage en bus que j'aurai fait de toute ma vie. J'ai eu la derniere du bus, tout au fond a droite, la ou le plafond est plus bas et du coupe a chacun des centaines de saut du trajet sur les routes defoncees, ma tete tapait le plafond ; je n'ai jamais eu un voyage en bus aussi inconfortable et serait bien content d'arriver a Ulan Bator au petit matin.
Une belle experience avec des gens tres tres simples mais tres souriants.
Pour voir la suite du voyage lors d'un deuxieme sejour dans une famille d'eleveurs, cliquez   ICI

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