23 mai 2014

Zadar et l'ile de Murter

L'auto-stop entre Zagreb et Zadar aura clairement été un des plus rapides que j'aurai du jusque là dans ce voyage. Après avoir un peu galeré avec le bus et marché par 25° pour atteindre le péage sortie de la ville, je suis tout de même arrivé a 10h30. 


Après une courte pause à l'ombre, je me lance dans mon premier essai de stop à un péage. Il y a déjà un auto-stoppeur au milieu des voies qui me dit être la depuis 45min, pas forcément rassurant. Je lui propose donc de me placer dan la partie télé page pour ne pas le gêner vu qu'il était là avant. Je sors ma pancarte et agite le pousse avec motivation (il faisait déjà 25° j'avais pas envie de passer la journée en plein soleil.) 

C'est seulement au bout de 10min qu'une voiture s'arrête et le couple à l'intérieur me propose de l'amener directement à Zagreb. Tout content, je monte donc sans hésiter sous le regard de l'autre auto-stoppeur qui a du être bien déçu de me voir partir aussi vite. Avant toute critique comme quoi j'aurai pu demander à ce qu'il monte aussi, je précise qu'il n'allait pas à Zadar, que lui n'avait pas de pancarte et qu'on était d'accord pour se répartir les voies. J'aurai donc eu une chance énorme, peut-être que ma nouvelle chemise à carreaux gouges rappelant les couleurs de la croatie achetée la veille aura favorisé la solidarité.

Me voilà donc en voiture avec un couple croate qui ne parle pas un mot d'anglais, les discussions furent donc très limitées mais nous aurons tout de même pu discuter un peu durant les 3h du trajet.

Sur la route, j'observe depuis ma fenêtre le paysage de la région Istrie composée de vastes collines et montagne vertes protégées à l'UNESCO.
Plus on approche de la cote, plus le paysage devient sec et méditenaréent avec une belle vue sur la plaine de Zadar une fois arrivée en Dalmatie (région de la cote croate entre rijeka et Split). 


Le couple me dépose près de la gare routière qui n'est pas des plus récentes et accueillantes avec plus de la moitiée abandonnée. Après avoir refusé les demandes des nombreux taxis présents, je continue ma route à pied mais avec les 10kg du sac et la chaleur, je ferai une pause déjeuner à l'ombre d'un parc au bord de la mer. 

Cela faisait longtemps que je j'avais pas senti les embruns salés de la mer. J'arrive au centre ville et me lance dans une visite de la ville difficile avec le gros sac sur le dos. En discutant avec un autre voyageur, j'apprends qu'il n'y a pas vraiment d'endroit pour passer la nuit dehors et j'abandonne donc l'idée. 







Je cherche donc les auberges dans le coin et suis bien content de voir qu'ici aussi la ville met a disposition le wifi gratuitement. Je ne trouve rien à moins de 13€ la nuit mais l'auberge est à côté et il fait trop chaud pour marcher avec le sac. Je prends donc une nuit, laisse mon sac et continue ma visite de la ville. 









La cité construite sur une presqu'île n'est pas très grande et ne mesure que 4km sur 500m de largeur. 

Le tour est donc rapidement fait en passant par les remparts autour de l'île puis par les ruelles du centre. 






Les rues sont souvent très étroites et débouchent régulièrement sur des places servant de parvis aux nombreuses églises. 

La ballade n'en est pas moins agréable d'autant plus qu'il n'y a pas trop de touristes, en été la ville doit être blindée.




Je termine ma journée en admirant le coucher de soleil depuis le bout de la jetée où un orgue a été construit dans des marches et il joue au rythme des vagues, s'accentuant au passage des bateaux. Le spectacle est très joli et le moment très apaisant.


J'en profiterai pour regarder la suite et décider de partir le lendemain pour Split plus au sud.




Le vendredi matin avant de commencer le stop, je me rends au marché pour acheter comme à mon habitude 2-3 pommes que je mange souvent au petit-déjeuner avec des biscuits. C'est donc après un petit déjeuner rapide au bord de la marina que je me lance dans les 2km de marche jusqu'au lieu de stop. La chaleur se fait déjà sentir alors qu'il n'est que 9h30. Je m'installe en amont d'un arrêt de bus en direction du sud, c'est une double voie mais les voitures ne vont pas trop vite. 

Après 40min d'attente au soleil, je vois une voiture avec 3 jeunes filles s'arrêter. Elles me proposent de me déposer a Murter, à mi chemin de Split. Je monte donc avec Angie, Rita et Mira qui sont trois soeurs dont deux jumelles qui vont voir leur grand mère. 


Très sympathique, on rigoler à bien durant l'heure de trajet, ralentis par un camping car français que l'on ne peut pas doubler. 

Ce sera l'occasion d'apprendre les beaux mots de la langue française dont "putain, connard, bouge ton cul ! Mais on aura beau essayer en français, croate et anglais, nous le suivront jusqu'à Murter.



Je pensais initialement leur demander de me déposer au bord de la route principale mais leurs arguments sur la beauté de l'ile me feront changer d'avis et je décide d'y faire escale pour la journée. 




Je laisse donc mon sac à midi à l'Office de tourisme et part visiter l'ile. 





C'est effectivement très sympa avec un centre rempli de petites ruelles donnant sur la mer, il y a beaucoup de petites marinas tout autour de l'île avec de petits ports pour les bateaux de pêche et voiliers. 

Il fait encore 25° mais avec la fatigue, la chaleur m'accable et après plusieurs km de marche dans le vieux centre et le bord de mer, je décide de prendre le bus pour aller jusqu'à Split. En effet, il n'y a pas beaucoup de voitures sur l'île et surtout des touristes ou locaux, j'aurais probablement attendu longtemps. Mais voilà il n'y qu'un bus allant à la prochaine ville Šibenik où je devrai changer et il ne passe qu'à 15h ou 19h. 


Je prendrais donc le premier et en attendant, je dejeunerai et me reposerai au bord de la mer. A 15h je quitterai donc l'île qui fut vraiment agréable, hors saison sans touristes avec une vraie atmosphère de méditerranée où tout le monde se connaît et sans les touristes la vie y est très paisible.

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