5 mai 2014

Slovaquie


JE SUIS DESOLE MAIS CET ARTICLE NE COMPREND PAS LA TOTALITE DE MON SEJOUR EN SLOVAQUIE


Le voyage en train depuis Brno fut très agréable, le train malgré qu' il traverse 3 pays jusqu'à Budapest, n'était pas express ce qui permettait d'observer le paysage. La campagne slovaque vue du rail était jolie avec de grandes plaines agricoles et de petits village. 
L'ouest du pays et la région de Bratislava ne sont pas montagneux et assez agricole, avec notamment la route du vin Vina Cesta qui s'étend a travers les  cultures sur 80km a l'est de Bratislava.
J'arrive en début d'aprem avec l'instruction de mon hôte MonikaMonika de la rejoindre chez elle pour aller a son jardin directement elle m'avait même indiqué le bus et le ticket â prendre. C'est donc tout enthousiaste que je me dirige vers les bus a la sortie de la gare. Je suis pourtant instantanément pris d'un sentiment bizarre. La gare est vraiment très petite et le bâtiment ne ressemble pas du tout à une gare d'une capitale européenne. Et l'extérieur est aussi perturbant, tout le mobilier an l'air rouillé et de nombreux gens vous dévisagent dès la sortie. Je ne m'inquiète pas plus que ca et trouve le poteau marquant l'arrêt du trolleybus que je dois prendre. Ce dernier arrive quelques secondes après et s'arrête devant moi mais il n'ouvre pas ses portes. J'attendais devant pendant cinq bonnes minutes sans aucune réaction du chauffeur même lorsque je frappe à la porte. Quand tout à coup je le vois partir et s'arrêter 30m plus loin. C'est alors qu'un type sur un banc a côté de moi depuis le début me fait signe que l'arrêt est plus loin. Je comprends donc que ce que j'avais pris de loin pour des échoppes c'était en fait l'arrêt général et que le poteau où j'étais ne servait a rien. Je rate donc le premier bus mais le suivant ne mettra que quelques minutes pour aller jusque l'arrêt devant chez Monika.

Comme prévu, dès mon arrivée nous nous rendons au jardin qui est sur les hauteurs de la ville à une quinzaine de minutes de chez Monika. Je suis très impressionné de voir autant de verdure si proche du centre ville d'une capitale européenne. Nous passerons une très bonne après midi ensoleillée sur cette colline qui est vraiment un endroit très vert et agréable et pas encore sacrifié à la construction de grandes villas. En fin d'après midi l'ami de Monika revient nous chercher et propose de me montrer les ruines du château de Devin en dehors de la ville. De prime a bord, l'endroit ne paie pas de mine, il s'agit des ruines très usées d'un château perchées sur une falaise surplombant le Danube qui serpente sur une belle largeur. Ce n'est qu'en écoutant mes guides que je découvrirai le vrai intérêt du lieu. En effet, la première chose à savoir est qu'à cet endroit, le Danube relie les trois pays frontaliers dont chaque bras du Danube confluent en un seul. lorsque l'on se tient donc à cet endroit, on est en Slovaquie, la rive d'en face c'est l'Autriche et à droite, le Danube vient de Hongrie. Monika et Peter m'expliquent que le château a beaucoup d'importance pour les slovaques car il a toujours joue un rôle majeur dan les guerres et la protection du pays. Mais aussi parce que durant le régime communiste, nombreux étaient les gens à essayer de franchir le fleuve pour passer en Autriche. Mais il fallait pour cela nager dans un courant très fort sur plus de 100m et éviter les tirs des soldats slovaques perchés sur la falaise du château. Donc malgré que le château fut fermé en cette fin de journée, j'ai pu grâce à mes hôtes et guides apprécier la visite d'un lieu symbolique et bénéficier du récit de gens l'ayant toujours connu. Nous sommes ensuite allé dans un restaurant slovaque du centre où j'ai pu déguster la spécialité du pays : . Le plat est très bon et cale bien l'estomac mais accompagné d'une bonne soupe (l'autre incontournable) du pays, cela fait un très bon dîner. J'aurai donc passé une super première journée à Bratislava et j'aurai vite compris que Monika serait une hôte formidable qui m'en apprendrai beaucoup sur la ville et la Slovaquie.

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