15 mai 2014

Budapest - Ljubljana

Je décide donc de reprendre le stop pour aller de Budapest jusqu'en Slovénie. Motivé, je me lève a 8h du matin pour être prêt à partir pour 8h30 et ainsi bénéficier du trafic plus important du lundi matin. Mais c'était sans compter sur le fait que la petite auberge ou j'étais n'avait pas de réceptionniste 24h/24 et j'ai donc du attendre 10h du matin pour rende mes clefs et récupérer ma caution. Autant dire qu'avec les 40min de tram pour aller vers l'autoroute c'était mort pour le trafic matinal.

J'arrive tout de même en sortie de la ville et commence mon stop, après une vingtaine de minutes, un couple me propose de me déposer plus loin sur l,autoroute  L'endroit est bien, c'est une station service avec un Mc Donald à l'entrée de l'autoroute. Je me place donc a la sortie de la station et y attend avec ma pancarte et le pouce en l'air, mais après plus d'une heure d'attente, je décide d'abandonner l'auto stop pour cette fois et de rentrer a Budapest prendre un train. Je traverse donc la passerelle qui traverse l'autoroute et demande a la première personne que je vois s'il peut me déposer a Budapest. C'est a ma grande surprise que l'homme d'affaire accepte et sur la route, il me demande 
Le train roule vraiment doucement je pense que la vitesse moyenne doit être de 70km/h mais une bonne partie du temps il roule encore moins vite et s'arrête même parfois au milieu de rien sur une voie unique. Le point positif c'est que ça me lasse le temps de voir le paysage et de prendre des photos mais ce jour là, la pluie et la brume étaient omniprésents et je n'avais que peu de photos valables. J'ai néanmoins pu voir la campagne hongroise et slovène qui ressemble aux plaines françaises avec néanmoins surtout de grandes terres agricoles et pas de petites fermes comme en France mais de grands entrepôts coopératifs.
 J'y vois également quelques surprises. Par exemple une immense décharge a 80km de Budapest où sont entassés les déchets puis recouverts avec la terre prise aux collines voisines ce qui ne donne pas un joli spectacle. Mais cela reste exceptionnel et la traversée des petits villages laisse d'agréables souvenirs. J'aime également le passage devant le petites gares où il y a toujours un contrôleur qui sort pour faire signe au train lorsqu'il passe. Parfois la gare est perdue dans la campagne et le contrôleur seul, venu à vélo.

Le trajet fut donc long mais assez confortable, il n'y avait que peu de voyageurs et j'avais toute la place que je voulais ce que j'apprécie vraiment avec mes grandes jambes. Le plus dur du en fait de ne pas manger tous les snacks que j'avais acheté avec mes derniers Forint car je n'aurais rien d'autre a manger jusqu'au lendemain vu que le train arrive a 21h30 à Ljubljana. Il faut dire que ces friands froids au l'on trouve pour 45cts dans de petites échoppes de partout en ville ne calent pas souvent mon appétit d'ogre.

Arrivés en gare de Hodos, à la frontière Slovène, il a fallu changer de train, ce dont je n'étais pas au courant. Ce qui fut marrant c'est que 2 douaniers nous attendaient sur le quai pour vérifier les passeports et que la douanière du de gros doutes sur mon passeport. Elle l'a vérifié plusieurs fois avant de demander a son collègue. Faut dire que j'étais le seul français parmi les bulgares, hongrois et slovènes qui voyageaient, ça a du la perturber de me voir dans cette toute petite gare. Mais bon finalement pas de soucis et je monte dans un bon vieux train diesel qui donne l'impression d'être dans un grand bus dont on sent bien les vitesses qui passent et va même caler plusieurs fois au démarrage. Je repars donc pour encore 3h de route avec un autre changement à Maribor. Sûrement un bon signe, le soleil est réapparu après seulement quelques mètres après la frontière.
Autre moins bonne surprise, la contrôleuse m'annonce que lors de mon changement à Maribor, tous le trains seront en retard, c'est dommage car j'avais déjà prévenu mon auberge que j'arrivais a 22h et ils m'a attendent pour partir.

Je suis très étonné par la campagne slovène que j'aperçois depuis le train. En effet, les terres sont très vallonnées et remplie de petites fermes ; cela ressemble encore plus a la France que la Hongrie ou la Slovaquie. Les maisons sont également différentes, plus grandes et de style plus de l'ouest.
On sent bien que ce pays limitrophe de l'Italie est plus rattaché a l'Europe de l'ouest que l'Europe centrale.
19h45, l'heure a laquelle je suis sensé être à Maribor et monter dans le train pour Ljubbljana. Et bien non, je suis à Pragersko, la contrôleuse vient juste de nous dire que l'on doit changer de train car celui-ci est en retard. Du coup tout le monde se retrouve sur le quai et notre train repart mais il n'y a aucun autre train qui nous attend et on n'a aucune autre info. Du coup on est une quinzaine de passagers a attendre comme des cons au milieu du quai de cette petite gare. Je sais pas pourquoi mais je sens que vais passer la nuit ici, tant pis pour les 2€ de réservation de l'auberge.
Au final, à 20h un autre train bien plus récent et rapide est arrivé et de ce que j'ai réussi a comprendre du contrôleur il va directement à Ljubljana.
Chose hallucinante avec tous ces évènements, je suis arrivé a Ljubljana avec seulement 5min de retard. J'arrive dans une auberge un peu chère à 9€ par rapport aux pays précédents à 5€ mais n'ayant pas trouvé de couchsurfing, je n'ai pas le choix.

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